Les chamailleries incessantes qui règnent au cœur d’une fratrie, en plus d’énerver les parents qui en subissent les conséquences, constituent également une source de préoccupation. Voici des éléments de réponses qui vous aideront à savoir s’il faut s’alarmer.
Les conflits fraternels : une réalité normale dans une famille
Dans une famille, les disputes entre frères et sœurs alternent toujours avec des moments de complicité ou d’isolement. Ces conflits sont d’autant plus fréquents si chaque individu a une forte personnalité. Dans la relation sociale qui se tisse à la maison, les conflits constituent généralement un moyen pour s’affirmer et manifester son caractère.
Les parents doivent imposer les barrières à ne pas franchir
Il est primordial que les parents imposent des limites dans les affrontements au sein de la fratrie. Ainsi, tout agissement violent, qu’il soit physique ou verbal, doit faire l’objet de réprimandes et de punitions. La confrontation des versions concernant la source du conflit doit être prise en compte. La résolution doit se faire par la suite en concertation pour que les solutions soient inclusives.
Les parents, parties prenantes de conflits qui durent
Certaines querelles familiales durent longtemps, et les parents sont souvent en cause. En effet, il arrive parfois que les parents aient leur chouchou, occasionnant ainsi la jalousie des autres membres de la fratrie. Le jeune âge, un talent particulier, les résultats à l’école… ne doivent en aucun cas être un critère de favoritisme. En plus de générer des conflits difficiles à résoudre, la jalousie et le sentiment d’abandon peuvent également aboutir à une perte de motivation pour la partie lésée. Il est donc du devoir des parents de trouver l’équilibre dans le traitement. Le petit chouchou est à éviter. Pour les conflits inexplicables, l’intervention d’un psychologue peut être nécessaire pour déterminer les sources du conflit.