À partir de sa troisième semaine et jusqu’à six mois, les coliques du nourrisson occasionnent des douleurs qui font pleurer les enfants de manière incessante, durant la nuit notamment. Voici quelques conseils pour y faire face.
Identifier les pleurs liés aux coliques
Les bébés n’ont que le pleur pour communiquer, qu’ils aient faim, qu’ils se sentent seuls ou qu’ils aient une colique. Un enfant qui souffre effectivement de ce trouble pleurera de manière incessante tout en se tordant (repli intempestif des bras et des jambes). Son visage devient plus rouge. S’il ne vomit pas et s’il continue de se nourrir convenablement, il s’agit de colique.
Quels gestes adopter en cas de colique ?
Quelques gestes simples permettent de soulager votre bébé en proie à une colique. En premier lieu, prenez votre bébé en l’allongeant de manière à ce que son ventre soit au niveau de la paume de votre main. Pour le calmer, on peut également lui prodiguer un massage. Dans ce cas, massez délicatement son ventre avec vos doigts, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre. Enfin, une infusion à base de graines de fenouil fait souvent des miracles. Des préparations immédiatement utilisables sont disponibles en pharmacie. Et à chaque instant, il faut éviter de stresser, car l’anxiété est un facteur aggravant.
Comment prévenir les coliques
Jusqu’à aujourd’hui, les vraies causes des coliques ne sont pas identifiées, mais il semble qu’une atmosphère paisible pendant la tétée aide à la prévention. L’allaitement au sein diminue également le risque de colique, en veillant toutefois à ce que bébé n’avale pas d’air. Pour cela, il faut le tenir légèrement incliné. S’il est nourri au biberon, privilégiez ceux à faible volume. Après la tétée, le rot est obligatoire. Enfin, éliminez de votre alimentation tous les produits susceptibles de produire du gaz, à commencer par les légumineuses, le chou, l’ail et les épices. La caféine est également à éviter.