Reprendre le chemin du travail après un congé de maternité n’est pas toujours chose aisée pour une maman. Après plusieurs semaines d’absence, il est souvent difficile de retrouver ses repères et de fournir la même productivité qu’avant.
Une reprise à temps partiel
D’après les dispositions du Code du travail, il est tout à fait possible pour une maman de reprendre le travail de manière progressive. Vous pouvez ainsi réduire votre temps de travail d’au moins un cinquième de la durée établie par la convention qui vous lie à votre employeur. À titre d’exemple, si votre entreprise applique une durée de travail hebdomadaire de 35 heures, vous pourrez réduire votre temps de travail d’au moins 7 heures par semaines, voire plus en cas de besoin. Par contre, la nouvelle durée ne doit pas descendre au-delà du seuil de 16 heures par semaine. Bien évidemment, votre employeur vous payera en fonction de votre prorata de présence. Si vous souhaitez bénéficier d’un tel avantage, vous devez avertir votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins un mois avant la fin de votre congé de maternité.
L’heure d’allaitement
La loi prévoit également un droit d’allaitement pour les mamans qui reprennent le chemin du travail. Vous bénéficiez de cet avantage jusqu’à la première année de votre bébé. Le droit d’allaitement est d’une heure par jour. Vous pouvez le garder intact et aménager vos horaires selon vos besoins, ou le répartir en deux périodes de 30 minutes chacune matin et soir. En général, les heures d’allaitement ne sont pas rémunérées.
L’évolution de votre poste
Une maman qui revient de son congé de maternité doit aussi s’attendre à quelques changements au niveau de son poste. Il arrive que votre employeur apporte quelques aménagements quant à l’organisation générale de son entreprise pendant votre absence. Il peut entre autres confier votre poste à quelqu’un d’autre, ce qui est tout à fait normal. Cependant, à votre retour, celui-ci se doit de vous proposer un poste similaire à celui que vous occupiez avant votre départ, mais n’est pas toujours dans l’obligation de vous restituer le vôtre. Sachez également que votre employeur n’est pas en droit de revoir votre rémunération à la baisse.