La loi a été aménagée afin que vous puissiez concilier votre vie professionnelle et votre rôle de parent. Le congé de maternité est sans nul doute la prérogative la plus connue, mais il en existe d’autres.
Le droit au congé de maternité
Le congé de maternité s’étend sur 16 semaines, dont six avant la date présumée de l’accouchement, pour mieux préparer l’événement, et 10 après pour prendre soin de bébé. Ne vous inquiétez pas : si vous accouchez plus tôt que la date prévue, vous ne perdez pas votre droit aux 16 semaines. Si bébé arrive plus tard, le décompte de votre congé post-natal ne commence qu’à partir du jour J. Pendant cette période, vous recevez une indemnisation versée par la Sécurité Sociale.
Notez que ces 16 semaines sont rallongées dans certains cas. Elles passent à 26 si vous attendez votre troisième enfant, à 34 si vous attendez des jumeaux, à 46 si vous êtes enceinte de triplés ou plus.
Retenez que quelle que soit la durée de votre congé de maternité, il ne peut vous ôter le droit de bénéficier des mêmes avantages que vos collègues de la même catégorie professionnelle.
Le droit de mieux vous consacrer à vos enfants en cas de besoin
Le soin et l’attention que vous portez tous les jours à votre enfant ne se limitent pas à le serrer dans vos bras. Il est aussi question d’être présente pour bébé lorsqu’il est souffrant. Ce droit est de trois à cinq jours par an.
Le droit de bénéficier d’un traitement spécifique en cas de rupture du contrat
Pour diverses raisons, pour devenir femme au foyer par exemple, vous êtes régie par un régime particulier. Si pendant votre congé de maternité, vous estimez qu’il est temps pour vous de quitter l’entreprise, vous n’êtes pas tenue au respect de votre durée de préavis. Vous n’avez qu’à envoyer une lettre recommandée avec un accusé de réception dans les deux semaines qui précèdent la fin de votre congé de maternité.
Si l’entreprise décide de vous licencier, elle doit motiver cette décision par une « faute grave ou une impossibilité de maintenir le contrat de travail ».