4 ans déjà que le lancement de cette mythique poupée a eu lieu. En effet, elle a été conçue par la marque britannique Arklu. Le fabricant s’est inspiré de la morphologie d’une petite fille de 9 ans. L’entreprise a mené une étude auprès de nombreuses personnes afin de mettre en évidence le souci des petites filles vis-à-vis de leur image. Ainsi, Lottie ne possède pas de bijou, de talons hauts ou même des poitrines. Sa garde-robe est remplie de très jolies robes ainsi que des accessoires adaptés au jeu à l’extérieur. Les poupées Lottie présentent une qualité de mouvement incroyable, pareil que Lammily. De plus, elle peut se tenir debout à la différence de la Barbie. En moyenne, ce modèle mesure dans les 18 cm, un avantage pour les petites filles qui veulent l’amener partout.
Un grand hommage à des archéologues de renom
Le site regorge donc de biographies passionnantes. À commencer par celle de la « grande ancêtre » de toutes les paléontologues, la Britannique Mary Anning, qui découvrit à 10 ans, sur les falaises de Lyme Regis, le premier squelette complet d’ichtyosaure et dont les fouilles inlassables alimentèrent de nombreux musées… sans qu’elle soit créditée pour nombre de ses découvertes. Google lui a rendu hommage cette année, à l’occasion du 215e anniversaire de sa naissance… probablement inspiré par l’historiographie désormais très riche du site Trowelblazers. On y trouve encore les biographies d’Isabel Mc Bryde, la mère de l’archéologie australienne ou encore de Mary et Meave Leakey, deux paléoanthropologues contemporaines particulièrement marquantes qui découvrirent l’une, les traces de pas d’australopithèques à Laetoli en Tanzanie, l’autre, le Kenyanthrope, drôle d’hominidé à face plate et possible ancêtre du genre Homo.
De l’imaginaire à la réalité
Pour mettre au point sa dernière création, elle a fait appel à un groupe de femmes paléontologues, géologues et archéologues très actives sur les réseaux sociaux : les Trowelblazers… Leur nom, un jeu de mots inspiré de « trailblazer » qui désigne donc « les pionnières de la truelle ». Le site des Trowelblazers a été lancé par quatre passionnées de préhistoire, d’histoire et de féminisme.