L’accès aux nouvelles technologies numériques est de plus en plus précoce comme l’attestent les produits développés spécifiquement pour les enfants en bas âge. Pour un développement cognitif optimal, l’équilibre doit être trouvé entre l’utilisation des appareils et les autres activités.
Les méfaits de l’abus des nouvelles technologies sur les enfants
Le constat est là ! Le foyer devient aujourd’hui multiécrans et les enfants sont explosés à leurs contenus à longueur de journée. Les parents s’étonnent d’ailleurs de voir ces chers bambins manier avec grande dextérité les écrans tactiles. Et pourtant, le danger est réel lorsque les plus jeunes passent trop de temps rivés aux tablettes et aux smartphones. En effet, l’absence d’exercices augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.
Des chercheurs ont démontré que la capacité motrice diminue proportionnellement avec l’usage des tablettes. Il y a en effet moins de muscles sollicités en comparaison à l’action d’écrire avec un crayon. La mémorisation est également affectée par un usage fréquent des nouvelles technologies. Enfin, le trouble du sommeil est de plus en plus fréquent chez les enfants qui abusent des appareils tactiles à leur disposition.
Trouver du temps à consacrer à d’autres activités
L’usage des appareils tactiles n’est pas forcément négatif si les parents savent imposer les limites nécessaires. En effet, à petite dose, les applications ludiques et éducatives facilitent l’apprentissage des chiffres et de l’alphabet. D’autres jeux et activités leur procurent par ailleurs une base de connaissances solide sur le monde qui les entoure. Une heure d’activité sur une tablette est amplement suffisante pour les enfants de moins de sept ans.
Parallèlement à la limitation du temps consacré aux tablettes tactiles, les parents doivent consacrer du temps aux jeux manuels, aux coloriages et aux jeux d’écritures. Les enfants doivent également trouver le temps de courir, de sauter, de marcher… et de manger correctement. En fin de journée, comme pour les générations précédentes, la petite histoire avant de dormir est une manière efficace de solliciter l’imagination de l’enfant tout en entretenant une vraie complicité.