L’allaitement maternel fait l’objet de nombreuses campagnes menées par les organisations internationales, pour ne citer que l’UNICEF et l’OMS. La tétée au sein, en plus de nourrir, présente en effet de nombreux avantages.
Une alimentation saine et complète
Une heure après sa naissance, le bébé devrait prendre sa première tétée préconisent l’UNICEF et l’OMS. Ces organismes internationaux prônent même l’allaitement exclusif jusqu’aux six mois de l’enfant. Le lait maternel couvre en effet à 100 % ses besoins nutritionnels, incluant les vitamines et autres nutriments indispensables.
Les études menées par ces organismes ont permis de conclure que l’allaitement maternel réduit les risques de mortalité infantile causée par les maladies telles que la diarrhée ou la pneumonie.
Une meilleure résistance aux maladies
Le lait maternel n’a pas pour seule fonction de nourrir le bébé. Il est aussi considéré comme une protection immunologique, un anticorps naturel. Les infections qui peuvent s’en prendre aux intestins sont ainsi neutralisées. Votre bébé présente également une plus grande résistance aux infections diverses, pour ne citer que l’otite ou la gastro-entérite.
En allaitant au sein, vous offrez à votre bébé une prévention contre les allergies. Notez cependant qu’il ne bénéficie réellement de cet avantage que si le poisson et les œufs ne sont introduits que vers son neuvième mois.
Des liens affectifs plus ancrés
Le moment de la tétée est toujours un moment de complicité entre la mère et l’enfant, à condition que vous ressentiez réellement un plaisir à donner le lait. Le contact qui se crée lorsque vous allaitez n’a nul autre pareil. Au-delà de l’affection et de la complicité, certaines mères y voient comme une preuve d’amour et une continuation du lien qui était établi par le cordon ombilical.
Une réduction des risques de tumeur
Les bienfaits de l’allaitement ne se limitent pas à votre enfant, vous en bénéficiez aussi. En effet, des études ont démontré que les femmes allaitantes ont moins de risque d’être atteintes d’un cancer du sein et d’un cancer des ovaires. Cette réduction va de 25 % à 30 %.