À partir de trois ans, l’enfant commence à poser des questions sur son environnement immédiat. Ces questions se manifestent notamment par des séries de « comment » et de « pourquoi » auxquelles les parents n’arrivent pas forcément à répondre.
Les questions : un signe qu’il s’intéresse au monde
Un enfant qui pose de nombreuses questions est un enfant qui s’intéresse à l’environnement qui l’entoure. Mais aux questions qu’il pose, les parents sont souvent parfois surpris et ne savent pas quelle réponse donner. Dans tous les cas, il ne faut jamais donner de réponses évasives au risque de voir les questions revenir ou, bien pire, provoquer le désintéressement chez votre enfant. Il faut lui donner les vraies réponses, mais à sa portée. De nombreux livres aident aujourd’hui les parents en compilant les questions les plus récurrentes.
Que faire lorsqu’on est fatigué ou pris au dépourvu ?
À la fin de la journée, après votre retour du travail, il arrive souvent que vous ne trouviez pas la force pour répondre aux nombreuses questions qui vous assaillent. Au lieu de répondre sèchement ou gronder l’enfant, suggérez-lui de reposer ses questions plus tard, lorsque vous serez disposé. Si vous ne connaissez pas la réponse, ne vos contentez pas d’un laconique « je ne sais pas », car cette attitude risque de se retrouver chez votre enfant, notamment à l’école. Dites-lui que vous vous accordez le temps pour trouver la réponse et vous reviendrez vers lui plus tard. Même la question de la mort doit être abordée, notamment en cas d’événement malheureux dans la famille. Aux questions gênantes, liées par exemple à la corpulence d’une personne, ne réagissez pas violemment même si vous êtes en situation d’inconfort au milieu des gens. C’est le moment de lui apprendre la différence tout en lui inculquant la notion de respect.